Pollution des deux roues : une réalité mésestimée ?

 
 

Le terme motophobie est un néologisme qui désigne la peur pas toujours justifiée de la moto. Les défenseurs de l’environnement se méfient des deux-roues moteurs et réfutent la thèse selon laquelle, ce moyen de transport aide à réduire les émissions de gaz à effets de serre. L’hostilité des écologistes s’appuie sur l’idée que les deux-roues seraient encore plus polluants que l’automobile

 

Les deux roues réputées

 

D’après certains mouvements écologistes, la moto est un véhicule à deux-roues conçu pour une ou deux personnes maximum. Ceci est une réalité. Cependant, ces mouvements écologistes prônent également que la moto nécessite beaucoup plus de ressources que la voiture, ce qui n’est pas toujours vérifiée. En effet, en terme consommation d’hydrocarbures, une moto réclame au maximum 5 litres au 100 km, quand une voiture exige en moyenne 2 fois plus. Dans la réalité, la moto nécessite beaucoup moins de dépenses. La voiture peut être coincée dans les embouteillages, nécessiter un dépannage en cas de panne ou trouver des places de parkings convenables. Ainsi, attribuer le rang de mauvais élève attribué aux motos n’est pas une décision tout à fait objective. Néanmoins, les détracteurs des deux-roues ont plus d’un tour dans leur sac.

 

Indices de pollution

 

Le couple pollution atmosphérique/nuisances olfactives et sonores permettent aux écologistes de se parer d’un argument infaillible. Il est bon de savoir que ces véhicules sont alimentés par un moteur à explosion. Le véhicule nuisant du point de vue olfactif n’est pas toujours le plus polluant. Effectivement, le bruit d’un moteur à deux temps gênera notamment sur un véhicule présentant des défauts techniques. Hormis les bruits, l’odeur de la fumée blanche donne également du grain à moudre aux personnes soucieuses de l’intérêt du particulier. Plusieurs personnes pointent également du doigt cette capacité que le deux-roues a de se faufiler à travers les voitures dans les bouchons. Cette capacité permet d’aller plus vite, mais pose des problèmes au niveau du paysage urbain. Hormis le paysage, plus il y aura des motos qui se faufilent, plus il y aura des risques d’accident.

 

Pollution moto : réalité ou pas ?

 

Le doute n’est plus permis, les deux-roues moteurs actuels polluent. Leurs échappements émettent toutes sortes de gaz nocif tel que le monoxyde de carbone, l’oxyde d’azote, etc. Les écologistes assurent que la moto est aussi polluante que le 4*4, notamment dans la circulation en dehors des grands axes. Cependant, la moto participe à la favorisation de la mobilité urbaine et les pollutions sonores et atmosphériques résultent de la circulation des grosses cylindrées de 150 kilos. De ce fait, il faut effectuer des séances de réflexion sur l’avenir des déplacements urbains. Il faut éviter que la moto ne devienne un bouc émissaire dans le secteur du transport urbain.

 

Conclusion

 

Il faut garder en tête le fait que les deux-roues ne seront jamais aussi polluants, à moins de les transformer à cette intention de pollution. Les motos électriques sont en voie de commercialisation. Tout est une question de comportement. En effet, la conduite responsable est l’unique moyen de réduire les émissions de gaz à effet de serre.

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